Le conglomérat japonais déclare dans un communiqué vouloir y parvenir le plus tôt possible.

Le non-respect de ce délai donne la possibilité à Toshiba de dénoncer sans pénalités l'accord conclu avec un consortium emmené par le fonds Bain Capital pour 18 milliards de dollars (14,6 milliards d'euros), une décision que certains investisseurs lui ont demandé de prendre en considération.

Le deuxième producteur de mémoires Nand derrière Samsung Electronics voulait céder sa filiale pour couvrir les dettes évaluées à plusieurs milliards de dollars de sa division nucléaire américaine Westinghouse, en dépôt de bilan.

Mais cette cession ne s'impose plus comme une nécessité absolue, le conglomérat étant parvenu à lever 5,4 milliards de dollars auprès d'investisseurs étrangers, réduisant ainsi le risque d'une radiation de la Bourse de Tokyo.

Des actionnaires activistes s'opposent à une cession de la division, estimant que son prix est sous-évalué, et incitent Toshiba à le renégocier ou à envisager son introduction en Bourse.

L'activité mémoires génère la plupart des bénéfices de Toshiba.

Selon les termes de l'accord de vente, le conglomérat devrait conserver 40% de sa filiale.

(Makiko Yamazaki; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)