Volkswagen (+1,41% à 243,7 euros) figure dans le peloton de tête du Dax à la faveur de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, avec pour point d'orgue un résultat d'exploitation en progression de 17% à 3,33 milliards d'euros, là où les analystes interrogés par Reuters attendaient, au mieux, 3,12 milliards sur la période. Le résultat net part du groupe s'est également apprécié à 2,89 milliards d'euros (contre 2,4 milliards un an auparavant) au dessus des 2,71 milliards d'euros escomptés par le consensus Bloomberg.

En outre, les revenus du groupe se sont appréciés de 10% à 52,7 milliards d'euros, grâce et des effets de change favorables et une hausse des ventes.

La marge d'exploitation de la division automobile, la plus importante mais aussi la plus touchée par les difficultés du groupe, s'est améliorée à 2% contre 1,8% un an plus tôt.

La demande mondiale de voitures a progressé de 3,7% sur un an, précise Volkswagen, dont les livraisons de voitures ont augmenté en Asie-Pacifique, en Amérique du Nord, ainsi qu'en Europe de l'Ouest et Centrale. Mais elle a singulièrement reculé en Amérique latine et en Chine.

"Nous avons toujours affirmé que 2015 serait une année exigeante pour l'ensemble de l'industrie automobile et aussi pour nous. Nos chiffres du premier trimestre montrent toutefois que le groupe Volkswagen est sur le bon chemin en dépit des vents contraires", s'est félicité Martin Winterkorn, patron du groupe, et renforcé après avoir remporté son bras de fer avec le patriarche et président du conseil de surveillance, Ferdinand Piëch, qui a conduit à la démission de ce dernier.

Fort de ces résultats, le groupe a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année, à savoir une hausse jusqu'à 4% de son chiffre d'affaires et une marge opérationnelle comprise entre 5,5% et 6,5%, après 6,3% en 2014.

(S.H)