Le CAC40 abandonne 0,16%, un repli insignifiant, et qui aurait même pu ne pas exister en excluant Crédit Agricole du calcul de l'indice phare.
Le Crédit Agricole a en effet dévissé de -10,2% (juste en-deçà des 13E, à 12,94E) alors que le groupe porte à 1,6MdsE la provision concernant un 'litige' du même ordre que celui qui avait opposé BNP-Paribas à la justice américaine l'an dernier (à combien se montera l'amende cette année, le pronostic est hasardeux).

L'autre inquiétude concerne la mise en oeuvre d'un plan de simplification et de réorganisation de la structure du groupe qui prend du retard, par suite d'un blocage réglementaire.

Ceci occulte totalement des comptes trimestriels globalement corrects et des profits supérieurs au consensus (mais qui pourraient être sérieusement amputés par l'amende qui se profile aux Etats Unis).

Du côté des indicateurs macroéconomiques, les prix producteurs ont reculé de 0,1% dans la zone euro en séquentiel en juin. Le chômage a encore reculé en Espagne (mais le taux demeure voisin de 22,5%).

Seule donnée américaine du jour, le chiffre des commandes à l'industrie du mois de juin ressort en hausse de +1,8% (contre +2% attendu).

Peu de réaction de la part des indices US qui avaient perdu la veille entre -0,25% et -0,55% ont rouvert en hausse de +0,05 à +0,1% mais Apple reste sous pression (-4% à 114,35$) et pèse sur le Dow Jones et le Nasdaq (-0,15%).

Dans une ambiance morne et estivale, le titre Regeneron se détache nettement du lot avec un gain de +6% grâce à des résultats
trimestriels supérieurs aux attentes.

Sur le front des valeurs, Crédit Agricole entraîne dans son sillage Société Générale (-1%) qui publie ses résultats demain matin.

Le titre AXA s'effrite de -0,3% après la publication de comptes semestriels marqués par une hausse de 12% du bénéfice opérationnel en données publiées et de 2% à devises constantes à 3,1 milliards d'euros.

Le résultat courant affiche pour sa part une progression de 3% à 3,5 milliards d'euros et le chiffre d'affaires de l'assureur a crû de 2% à 55 milliards, dont une augmentation de 6% des revenus dans la gestion d'actifs.

A noter enfin la nouvelle baisse de 5% de Lectra, dont le titre accuse un repli de plus de 16% sur une semaine.
Au sein du SBF-120, les parapétrolières poursuivent leur descente aux enfers avec de nouveaux planchers historiques enfoncés par Maurel et Prom (-6,85% à 5,42E), CGG (-4,6% à 4,2E) ou Vallourec (-3,9% à 13,95E).



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