Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé en légère baisse jeudi, peinant à trouver de l'élan avant l'issue d'une réunion de l'Opep et au terme d'une séance peu animée en raison d'un jour férié.

L'indice Dax des valeurs vedettes a clôturé sur une perte de 0,17% à 12.621,72 points, le MDax des valeurs moyennes a lui avancé de 0,12% à 25.112,05 points.

Faute de nouvelles économiques en Allemagne pour cause d'Ascension, la place francfortoise a oscillé entre le vert et le rouge toute la journée. La faiblesse des volumes échangés a amplifié les variations de cours.

Les investisseurs se sont montrés également frileux avant l'issue de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires à Vienne, même si un maintien des quotas de production est largement anticipé.

La majorité des valeurs du Dax ont terminé en baisse. Commerzbank a lâché 0,86% à 9,53 euros, finissant bonne dernière.

Les groupes exportateurs ont souffert un peu de la force de l'euro face au dollar, à l'instar du géant de la pharmacie Bayer, en recul de 0,76% à 116,75 euros ou encore BMW (-0,62% à 85,24 euros).

ThyssenKrupp s'est en revanche distingué (+2,31% à 23,96 euros) après des informations du magazine Manager faisant état de net progrès dans le projet de rapprochement entre les activités sidérurgiques européennes du groupe et celles de l'indien Tata. Citant une source bien informée, le mensuel ajoute que les économies de coûts espérées grâce à cette union sont évaluées entre 400 et 600 millions d'euros par an.

Autre vedette du jour, Lufthansa (+2,46% à 17,06 euros), portée par la baisse des prix du pétrole, qui est toujours une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes grosses consommatrices de kérosène.

Linde a de nouveau séduit, s'adjugeant encore 0,82% à 172,10 euros après avoir déjà terminé en tête de l'indice la veille. Le chimiste avait annoncé une avancée dans son projet de fusion avec l'américain Praxair, très contesté par les représentants des salariés, qui craignent pour les quelque 8.000 emplois du groupe en Allemagne.

Les deux protagonistes, dont l'union créerait le nouveau numéro un mondial des gaz industriels devant le français Air Liquide, se sont mis d'accord sur un document final de fusion "entre égaux", mais qui doit encore être soumis au feu vert des instances de surveillance et de concurrence.

afp/rp