* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 7 août (Reuters) - Les valeurs à suivre vendredi à la
Bourse de Paris, qui a fini en baisse après la publication de
bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour le mois de
juillet, qui ont relancé le débat sur le relèvement des taux
d'intérêt par la Réserve fédérale américaine dès le mois de
septembre. 
    Le CAC 40 a reculé de 0,72% à 5.154,75 points
limitant à 1,42% la hausse de l'indice phare de la Bourse de
Paris sur la semaine:
    
    * De nombreuses valeurs CYCLIQUES ont été pénalisées par des
statistiques allemandes: baisse inattendue de la production
industrielle et recul plus marqué que prévu des exportations en
juin. 
    SAINT-GOBAIN a cédé 2,06% à 43,56 euros, plus
forte baisse du CAC 40, ALCATEL-LUCENT 1,65% à 3,328
euros et CAPGEMINI 1,23% à 85,68 euros.
        
    * Plusieurs VALEURS offrant un PROFIL DÉFENSIF ont été
délaissées, des gérants les jugeant chères après avoir été
recherchées pendant plusieurs mois.
    SANOFI a reculé de 2,05% à 98,24 euros, ORANGE
 de 1,83% à 14,985 euros et DANONE de 1,14% à
62,55 euros.
    
    * En outre, les groupes intervenant dans les SERVICES À
L'ENVIRONNEMENT ont pâti d'une note de Credit Suisse, qui juge
trop optimistes les attentes du marché sur la capacité du
secteur français à améliorer sa production industrielle.
    SUEZ ENVIRONNEMENT, sur laquelle le courtier a
abaissé sa recommandation de "neutre" à "sous-performance", a
baissé de 2,39% à 17,33 euros et VEOLIA ENVIRONNEMENT a
abandonné 1,78% à 20,745 euros.
    
    * Les valeurs des MEDIAS (-1,89%) ont accusé la plus
forte baisse sectorielle en Europe dans le sillage du secteur
des médias américains, pénalisé la veille à Wall Street par des
résultats jugés décevants. 
    HAVAS (-4,04% à 7,61 euros) a enregistré la plus
forte baisse du SBF 120 pendant que TF1 a
lâché 3,26% à 14,855 euros et PUBLICIS 1,6% à 67,15
euros.
    
    * En revanche, le secteur européen de l'ENERGIE 
(+0,49%) a gagné du terrain face à l'opposition croissante aux
Etats-Unis à l'accord sur le programme nucléaire iranien, qui
prévoit une levée progressive des sanctions imposées à Téhéran
et avait entraîné sur le marché l'anticipation d'une
augmentation des exportations pétrolières iraniennes, pesant
alors sur les cours de l'or noir. 
    TOTAL (+1,1% à 45,795 euros) a fini en tête du CAC
40 et TECHNIP a grimpé de 0,42% à 50,17 euros. Hors
CAC, VALLOUREC a pris 1,6% à 13,37 euros, MAUREL &
PROM 1,41% à 5,117 euros et CGG 1,09% à
4,069 euros.
        
    * ENGIE a progressé de 0,9% à 17,91 euros. Credit
Suisse a relevé sa recommandation sur la valeur de "neutre" à
"surperformance" en raison d'un dividende "attrayant" mais aussi
grâce à l'annonce fin juillet d'un accord pour prolonger de dix
ans deux des réacteurs que le groupe exploite en Belgique. 
    
    * SOPRA STERIA (+2,07% à 99,05 euros, plus forte
hausse du SBF 120 ) a poursuivi sur sa lancée de la
veille (+12,84%), soutenue par plusieurs notes favorables
d'analystes sur la SSII après que le groupe a relevé son
objectif de marge opérationnelle pour 2015 à la suite d'un
premier semestre bien meilleur qu'attendu. 
    
    * IPSEN (+1,58% à 59,93 euros) a touché un nouveau
plus haut historique en matinée, à 61 euros, alors que JPMorgan
a relevé sa recommandation sur la valeur à "surpondérer" pour
tenir compte du potentiel de croissance des produits vedettes du
laboratoire, Somatuline et Telotristat. 
    
    * TRANSGENE a perdu 10,08% à 3,48 euros, plus
forte baisse du CAC Mid & Small, les spéculations
autour de l'avenir de la biotech retombant après un bond de près
de 40% de l'action en deux séances. 
    
    * DERICHEBOURG (-8,52% à 3,04 euros) a, dans des
volumes nourris, pratiquement effacé tous les gains cumulés sur
la semaine écoulée. Le spécialiste des services aux entreprises
et aux collectivités accuse l'une des plus fortes baisses du CAC
Mid & Small après l'annonce de son activité
trimestrielle. 
    
    * NORBERT DENTRESSANGLE a perdu 2,51% à 194,55
euros après une chute de 57% du bénéfice net du groupe au
premier semestre, pénalisé notamment par des charges liées à la
prise de contrôle par l'américain XPO Logistics, qui a
racheté la société française de logistique et de transports fin
avril.  

 (Alexandre Boksenbaum-Granier et Raphaël Bloch, édité par cyril
Altmeyer)