Principales bénéficiaires du récent "rally", les financières et les cycliques, notamment l'automobile, ainsi que les technologiques et la construction subissent des dégagements.

* RENAULT perd 3,85% tandis que PLASTIC OMNIUM (-6,27%) est la lanterne rouge du SBF 120. VALEO perd 3,34%.

* PSA PEUGEOT CITROËN, qui a gagné près de 55% depuis un plus bas à 8,85 euros à la mi-décembre, perd 4,57%. Le plan stratégique à moyen terme présenté par le groupe est axé sur une simplification drastique des gammes de voitures et une stricte discipline financière afin de retrouver une marge opérationnelle positive de 2% d'ici à 2018.

* ALCATEL-LUCENT, plus forte baisse du CAC 40,lâche 4,78%.

* SOCIETE GENERALE abandonne 2,59%. La banque a annoncé vendredi l'acquisition des 7% du groupe Interros dans Rosbank, une transaction qui permet à la SocGen de contrôler 99,4% de sa filiale russe.

* CREDIT AGRICOLE perd 1,96% et BNP PARIBAS 1,29%.

* AIRBUS GROUP, soutenu par le recul de l'euro contre le dollar, perd 3%, avec les valeurs industrielles.

* A l'inverse, les secteurs de la consommation bénéficient d'une rotation sectorielle. Ainsi, L'OREAL, qui publiera après la clôture son chiffre d'affaires trimestriel, gagne 2,77% et alterne en tête des hausses du SBF 120 avec Pernod Ricard (+2,7%). Ils sont suivis par REMY COINTREAU (+2,6%), LVMH (+1,44%), DANONE (+1,37%) et KERING (+1,36%).

* ERAMET progresse de 1,33% dans le sillage des cours du nickel, qui a touché un plus haut de 14 mois, toujours soutenu par la décision de l'Indonésie d'interrompre ses exportations de ce minerai.

* TOTAL (+0,96%) a annoncé qu'il allait investir avec des partenaires dans le champ pétrolier offshore ultra-profond de Kaombo, en Angola, un projet dont le coût a été réduit de quatre milliards de dollars, à 16 milliards (11,5 milliards d'euros).

* LATECOERE perd 2,71%. L'équipementier aéronautique va proposer à ses actionnaires de modifier les termes de leurs bons de souscription d'actions afin de répondre aux besoins généraux du groupe et de poursuivre son désendettement.

(Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez)