PARIS, 1er décembre (Reuters) - Voici la liste des candidats déclarés à l'élection présidentielle de 2017 ayant obtenu ou susceptibles d'obtenir les 500 parrainages. Le chef de l'Etat, François Hollande, a annoncé jeudi qu'il renonçait à briguer un deuxième mandat.

FRANCOIS FILLON, candidat du parti Les Républicains (LR)

A 62 ans, l'ancien Premier ministre a remporté le 28 novembre l'investiture présidentielle en bousculant tous les scénarios aux dépens de Nicolas Sarkozy et d'Alain Juppé.

Le député de Paris avait annoncé sa candidature à la primaire de la droite et du centre "quoi qu'il arrive" lors d'un déplacement au Japon en mai 2013.

"Je relèverai avec (les Français-NDLR) un défi original en France : celui de la vérité et celui d'un changement de logiciel complet".

MARINE LE PEN, présidente du Front national (FN)

La députée européenne, âgée de 48 ans, a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle le 8 février sur TF1. En 2012, elle avait remporté 17,9% des voix au premier tour.

"Je suis la candidate de la vérité, même si elle est dure à dire, même si elle est difficile à entendre"

JEAN-LUC MELENCHON, président du mouvement "La France insoumise"

Le co-fondateur du Parti de gauche a annnoncé sa candidature le 11 février "hors cadre de parti" sur TF1. Les militants du parti communiste français (PCF) se sont ralliés le 26 novembre à sa candidature.

Le député européen de 65 ans avait rassemblé 11,1% des voix en 2012 sous les couleurs du Front de Gauche.

"Cette élection peut être une chance pour notre peuple. C'est l'occasion de tourner pacifiquement et démocratiquement la page de l'ordre injuste et cruel dans lequel s'enfonce notre pays et notre continent."

EMMANUEL MACRON, candidat du mouvement En Marche !

L'ancien ministre de l'Economie a annoncé sa candidature le 16 novembre devant la presse dans un centre de formation de Bobigny en Seine-Saint-Denis.

A 38 ans, l'ancien banquier de chez Rothschild et ex-conseiller économique de François Hollande place sa candidature sous le "signe de l'espérance".

"Après la gauche, la droite, et ainsi de suite, parce qu'on a toujours fait de la sorte avec les mêmes visages, les mêmes hommes depuis des années. Je suis convaincu que les uns et les autres ont tort. Ce sont leurs modèles et leurs recettes qui ont échoué".

SYLVIA PINEL, candidate du Parti radical de gauche (PRG)

L'ancienne ministre sous les gouvernements Ayrault et Valls a annoncé le 26 novembre sa candidature sans passer par la case primaire de gauche.

"Je suis prête à porter les engagements, je suis prête à porter fièrement et encore plus haut les valeurs du radicalisme"

YANNICK JADOT, candidat Europe Ecologie les Verts (EELV)

Le député européen a remporté l'investiture des Verts le 7 novembre après avoir créé la surprise au premier tour de la primaire en se qualifiant aux dépends de l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot.

Ce proche de Daniel Cohn-Bendit, âgé de 49 ans, a adhéré aux Verts en 2009 et exclut toute alliance avec le PS à ce stade.

"Je suis candidat pour que demain soit mieux qu'aujourd'hui, avec vous, et grâce à vous."

NATALIE ARTHAUD, candidate de Lutte Ouvrière

La porte-parole de LO a annoncé le 14 mars sa candidature sur iTELE. La professeure d'économie de 46 ans avait recueilli 0,56% des voix au premier tour de l'élection présidentielle.

"Le congrès m'a désignée (...) pour faire entendre le camp des travailleurs. Lutte ouvrière défend ses idées et essaye de faire entendre le camp des travailleurs dans toutes les élections".

PHILIPPE POUTOU, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA)

A 49 ans, cet ouvrier de l'usine automobile Ford de Blanquefort (Gironde) a été désigné en mars par le parti pour porter une nouvelle fois les couleurs du NPA à la présidentielle.

En 2012, il avait recueilli 1,15% des suffrages.

"Le mouvement contre le gouvernement et la loi travail nous a redonné la pêche. On a une colère à faire entendre. Pourquoi moi ? Le fait que je sois un peu connu, ça a aidé même si ce n'est pas quelque chose de naturel pour moi d'être candidat".

NICOLAS DUPONT-AIGNAN, candidat de Debout la France

Le député souverainiste de l'Essonne a annoncé sa candidature le 15 mars sur TF1. Agé de 55 ans, Nicolas Dupont-Aignan avait recueilli 1,79% des voix au premier tour.

"Je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s'en sortir s'il change de politique, si on change de personnel politique. Depuis des années, une minorité gouverne contre la majorité silencieuse des Français."

JACQUES CHEMINADE, candidat du parti Solidarité et progrès

Cet ancien fonctionnaire du ministère de l'Economie de 75 ans a annoncé le 4 avril sur France 2 qu'il briguerait pour la troisième fois l'Elysée.

En 1995 et en 2012, il avait recueilli respectivement 0,2% et 0,25% des voix au premier tour.

"Depuis plus de quarante ans en France on applique une poltiqiue qui est un démantèlement financier, qui n'est pas une poolituique de croissance mais qui est une politique où on se soumet à une tutelle financière internationale alors, c'est l'austérité sociale"

CANDIDATS A LA PRIMAIRE DE LA GAUCHE QUI SE TIENDRA LES 22 ET 29 JANVIER tiendra les 22 et 29 janvier :

ARNAUD MONTEBOURG, fondateur du micro-parti "Le projet France"

Après avoir fait planer le doute sur sa participation à la primaire, l'ancien député de Saône et Loire a annoncé sa candidature le 2 octobre sur TF1.

L'ancien ministre de l'Economie de 54 ans avait été le troisième homme de la primaire socialiste de 2011 avec 17,19% des voix.

"Les Français ne veulent plus de ce duel annoncé de deux anciens présidents sortants, les mêmes protagonistes qu'en 2012 qui nous ont menés là où nous sommes (...) Je crois que si nous nous rassemblons nous pouvons l'emporter en 2017"

BENOIT HAMON, créateur du micro-parti "Elpis"

L'ancien ministre de l'Education, qui a quitté le gouvernement en 2014, a officialisé sa candidature le 16 août sur France 2.

A 49 ans, le député des Yvelines avait apporté son soutien à la maire de Lille Martine Aubry lors de la primaire de 2011.

"les quinquennats se succèdent, les hommes providentiels aussi, mais les problèmes des Français restent sans solutions (...) Le président de la République n'est plus dans cette situation de créer une relation de confiance avec les Français".

FRANCOIS DE RUGY, co-fondateur du mouvement Ecologistes!

Le député de Loire-Atlantique a annoncé sa participation à la primaire le 12 juillet sur France Inter et à Ouest France.

Le vice-président de l'Assemblée nationale, âgé de 42 ans, a quitté Europe Ecologie-les Verts à l'été 2015, estimant que le parti s'enfonçait "dans une dérive gauchiste".

"J'ai pris la décision d'être le candidat écologiste et réformateur à cette primaire de rassemblement (...) La primaire peut contribuer à débloquer ce que les partis n'arrivent pas à faire depuis des années"

MARIE-NOELLE LIENEMANN, sénatrice socialiste de Paris

La sénatrice socialiste de Paris, qui militait depuis le début de l'année pour l'organisation d'une primaire, a annnoncé le 24 mars sa participation à la consultation de janvier avant de la confirmer le 1er octobre dernier.

Classée à gauche du PS, animatrice du courant "maintenant la gauche", l'ancienne ministre (1992-1993) et secrétaire d'Etat chargée du logement (2001-2002) a 65 ans.

"La France a besoin de justice sociale, un impérieux besoin de justice sociale. La France a besoin de la gauche. Pas d'une gauche délavée, honteuse, archaïque"

JEAN-LUC BENHAMIAS, président du Front démocrate

L'ancien député européen a été investi le 19 novembre par le conseil national de l'Union des démocrates et écologistes (UDE), présidée par Jean-Vincent Placé.

Agé de 62 ans, il avait déclaré sa candidature le 21 juin à France Soir.

"Je suis le candidat démocrate à la primaire de la gauche"

GERARD FILOCHE, membre du bureau national du PS

L'ancien inspecteur du travail a confirmé le 6 octobre sur son blog sa candidature. Il s'était fait connaître au niveau national en 2013 en s'emportant contre le ministre du Budget Jérôme Cahuzac qui venait d'avouer avoir menti sur l'existence d'un compte à l'étranger.

"Dès qu'il y a deux, trois, quatre candidatures de gauche à la présidentielle, ce sera le désastre le soir du 23 avril 2017, et nous n'aurons plus qu'à pleurer toutes les larmes de notre corps devant le sinistre choix entre le FN et LR et ses conséquences" (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)