Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres perdait du terrain mardi matin (-0,36%), plombée par les piètres résultats du groupe HSBC, de mauvais augure avant une série de publications dans le secteur bancaire cette semaine.

Vers 08H50 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 26,62 points à 7.273,22 points dans les premiers échanges.

Le marché britannique a fait une brève incursion au-dessus des 7.300 points à l'ouverture avant de faiblir, au cours d'une séance qui sur le plan macroéconomique sera marquée par une audition de Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), devant la commission du Trésor du parlement.

Il devrait notamment s'exprimer sur les prévisions économiques de l'institution qui s'est montrée relativement confiante pour 2017, en dépit du lancement prochain des négociations sur le Brexit.

"Une fois encore le FTSE n'a pas réussi à franchir durablement les 7.300 points ce matin" et "semble être tiré vers le bas par HSBC", remarque Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Le géant bancaire chutait de 6,35% à 667,10 pence après avoir annoncé un bénéfice net de 2,48 milliards de dollars, en chute de 82% par rapport à 2015.

Le groupe a mis cet effondrement sur le compte "d'une série d'éléments comptables exceptionnels", note M. Campbell, selon lequel "cela n'a pas été un bon début pour la semaine de publications annuelles du secteur bancaire".

Dans le sillage d'HBSC, Lloyds Banking Group perdait 0,58% à 66,96 pence, Barclays 0,84% à 235,50 pence et RBS 0,58% à 257,40 pence. Toutes trois doivent dévoiler leurs résultats dans les prochains jours.

En revanche, le secteur minier était recherché, grâce à Anglo American (+0,88% à 1.372,00 pence) et BHP Billiton (+1,75% à 1.424,50 pence) qui sont revenus dans le vert, respectivement en 2016 et au premier semestre de son exercice décalé, du fait notamment de la hausse des cours des métaux.

Le groupe hôtelier InterContinental Hotels était également en hausse (+1,34% à 3.930,00 pence). Son bénéfice net a été divisé par trois en 2016 en raison de cessions qui avaient gonflé les profits l'année précédente, mais le marché retenait davantage la bonne tenue de la fréquentation dans les hôtels du groupe.

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