LIMA, 20 janvier (Reuters) - Le pape François est peut-être animé par une inspiration divine mais ce n'est pas le cas de son véhicule : vendredi il a subi ce que connaissent tous les jours des millions d'automobilistes ordinaires, à savoir un pneu crevé.

Tandis que le pape était acheminé de l'aéroport de Lima vers le centre de la capitale péruvienne, l'une des roues de la Fiat 500 dans laquelle il était installé a commencé à se dégonfler sur l'autoroute.

Une fois que le cortège s'est arrêté, le pape est calmement sorti de la voiture tandis que les forces de sécurité examinaient les dégâts.

Puis, tranquillement, il est entré dans la voiture de sécurité noire qui suivait la Fiat 500 et a repris la route vers le palais présidentiel, montrent des images de télévision.

Le pape François a renoncé aux limousines blindées utilisées par ses prédécesseurs, optant pour des voitures simples aussi bien à Rome que lors de ses voyages.

Plus tôt dans la journée, il a dénoncé les atteintes portées à l'environnement et aux peuples d'Amazonie, estimant qu'il ne fallait pas laisser les grandes entreprises et "la soif consumériste" détruire cet habitat naturel indispensable à la planète tout entière. (Philip Pullella, Benoit Van Overstraeten pour le service français)