Euronext. Après la claque de la veille (-6,3%) alimentée par la dégradation de la recommandation d'UBS et un marché franchement baissier, Exane BNP Paribas vole au secours du titre qui reprend près de 5%, en passant de neutre à surperformance avec un objectif inchangé de 60 euros.

Ubisoft. Avec près de 3% de gains, les 90 euros s'approchent, grâce à Berenberg qui a ajusté la mire de 80 à 100 euros. "N'arrêtez pas d'y croire", clame l'analyste, qui voit encore du potentiel dans la success story (et qui évoque même, en bonus, le cap des 120 euros).

Aryzta. Il aura sans doute fallu attendre le plongeon mémorable allant jusqu'à 30% affiché aujourd'hui pour que le grand public découvre la société, un boulanger industriel né du rapprochement entre l'irlandais IAWS et le suisse Hiestand en 2008. Second avertissement de l'exercice et lourde dette sont les ingrédients de la sousperformance.

Tate and Lyle. Résultats solides, plan de transformation accéléré, c'est tout ce que le marché aime : bilan, +8%. Les analystes applaudissent la société londonienne spécialisée dans les ingrédients alimentaires. Liberum achète et vise 850 pence.

Electrocomponents. Une autre société britannique qui brille avec ses résultats annuels et un début de nouvel exercice dynamique. Le distributeur de matériel électronique professionnel bondit de 11%.

Paddy Power. Gros engouement autour du groupe de paris irlandais, qui va se marier avec l'américain FanDuel et qui s'adjuge 4% après l'annonce. Les analystes restent toutefois sceptiques après le parcours haussier du titre, richement valorisé. 

Inditex. Plus de 4% de gains en séance, trois semaines avant les résultats trimestriels. Plusieurs analystes ont fait un point ce matin, dont RBC Capital qui a relevé de 29 à 32 euros son objectif en restant positif.

Altice. Après deux séances de hausse énorme (sur une base ajustée du détachement d'Altice USA), le titre est en pause sur une consolidation d'un peu plus de 3%. Le thème de la consolidation sectorielle en France va continuer à jouer. AlphaValue a ajusté son objectif du split, en visant 3,08 euros.

Automobile. Difficile de distinguer un dossier d'un autre aujourd'hui, après la décision de Donald Trump d'ouvrir une enquête qui pourrait aboutir à surtaxer les importations d'automobiles aux Etats-Unis pour protéger les gentils ouvriers américains du secteur. S'il fallait dresser un classement, ce sont toutefois les constructeurs allemands qui figureraient sur le podium, car ils représentent un gros contingent de véhicules premium importés aux Etats-Unis. Porsche, Daimler et Bayerische Motoren Werke (BMW) perdent tous plus de 3%. Volkswagen et Peugeot abandonnent plus de 2%. Les équipementiers Valeo et Plastic Omnium ne sont pas loin, autour de -1,7%, comme Renault.