HSBC a réitéré vendredi son conseil 'alléger' sur le titre ADP, soulignant la valorisation 'exigeante' de l'opérateur aéroportuaire en dépit des incertitudes entourant le dossier.
Alors que le groupe s'est fixé comme objectif une croissance modérée de son trafic sur le long terme, le broker estime que ses perspectives à horizon 2026 sont incertaines sur le plan réglementaire.
De son point de vue, il est aujourd'hui tout bonnement impossible d'estimer quel sera le niveau des dépenses opérationnelles des activités régulées pour 2026, ni ses implications sur la rentabilité de l'entreprise.
Malgré tout, fait valoir le courtier, le titre se traite aujourd'hui sur la base d'une prime de 12% en termes de Valeur d'entreprise/Ebitda 2024 par rapport à ses comparables européens et de plus de 40% au niveau du PER.
S'il relève son objectif de cours de 104 à 110 euros, HSBC fait remarquer que ce dernier fait apparaître un potentiel baissier de l'ordre de 12% par rapport aux niveaux de cours actuels.
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Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.