Paris (awp/afp) - Le groupe français de chimie Arkema a annoncé mercredi un bénéfice et un chiffre d'affaires en hausse en 2021 par rapport à l'an passé et même par rapport aux chiffres de 2019, avant la crise du Covid-19.

Le groupe, qui compte poursuivre en 2022 sa stratégie de recentrage sur les matériaux de spécialité, a réalisé un chiffre d'affaires de 9,5 milliards d'euros en 2021 (9,8 milliards de francs suisses), soit une hausse de 20,7% par rapport aux 7,9 milliards annoncés pour 2020.

En 2019, le chiffre d'affaires d'Arkema s'était élevé à 8,7 milliards d'euros.

Le bénéfice net du groupe a plus que doublé à 896 millions d'euros contre 391 millions l'an passé.

Le groupe "tire profit de l'accélération de la demande en matériaux de haute performance et durables" qui représentent désormais 85,5% du chiffre d'affaires, indique Arkema dans un communiqué, citant son "innovation de pointe et son positionnement dans le marché des batteries notamment, des peintures décoratives, de l'électronique et de l'impression 3D".

L'année 2022 "marquera une nouvelle étape importante dans notre ambition de devenir un pur acteur des matériaux de spécialités. Le closing de l'acquisition des adhésifs d'Ashland est attendu prochainement et sera suivi par le démarrage de nos deux projets majeurs que sont l'usine de polyamide 11 bio-sourcé à Singapour et la fabrication d'acide fluorhydrique aux États-Unis", a déclaré le PDG Thierry Le Henaff, cité dans un communiqué.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a augmenté de 46% par rapport à 2020, à 1,7 milliard d'euros, son plus haut historique, "en dépit d'un effet périmètre négatif d'environ 75 millions d'euros", essentiellement lié à des cessions dans la section des "produits intermédiaires", souligne le groupe dans son communiqué.

Le chimiste a également fixé un objectif environnemental important en indiquant qu'il "entend renforcer significativement l'analyse de cycle de vie de ses produits" qui permet d'en évaluer l'impact environnemental.

Ainsi la part de ses ventes couvertes par une analyse de cycle de vie devrait s'élever à 50% à fin 2024 contre 27% à fin 2021.

afp/jh