Le groupe informatique paie sa surexposition aux infrastructures classiques, alors que le monde économique migre vers le nuage. Il a aussi dérouté les investisseurs par une politique d'acquisitions ratée et des problèmes comptables aux Etats-Unis, héritage là aussi de sa croissance externe. La transition vers la cybersécurité et le cloud n'a pas été aussi rapide ni aussi réussie que prévu. Ce monceau de ventes contraires a abouti à un divorce entre le marché et la société, qui n'a pas redoré son blason avec l'avertissement du jour. Les aventuriers tenteront peut-être l'annonce, le 28 juillet, d'un nouveau plan stratégique en espérant des jours meilleurs. Les autres se contenteront de ne pas rattraper un couteau qui tombe.

Le graphique du jour mesure le décalage entre les deux champions françaises des services informatiques, Capgemini et Atos, souvent comparés mais dont les profils sont en réalité très différents.

Capgemini vs. Atos en 2021
Capgemini vs. Atos en 2021
Capgemini vs. Atos sur 5 ans
Capgemini vs. Atos sur 5 ans