Ces techniques augmentent la durée de vie des alliages et des métaux. Avec 59 centres qui couvrent parfaitement bien l'est des Etats-Unis, le maillage territorial d'AZZ devrait lui permettre de tirer le meilleur parti de la réindustrialisation du pays. 

L'essor des renouvelables, la transition du plastique vers l'aluminium partout où elle est possible, et bien sûr le grand programme fédéral d'investissement dans les infrastructures sont d'autres tendances porteuses à long terme. 

Cela étant dit, le secteur de la construction représente toujours la moitié du chiffre d'affaires. Autrefois stratégique, la partie infrastructures, moins rentable, a été cédée. S'est ensuivie un repositionnement du groupe, complété l'an passé avec la méga-acquisition de PreCoat Metals. 

Les résultats trimestriels publiés vendredi dernier reflètent ce nouveau visage : le chiffre d'affaires est en hausse de 89% par rapport à l'an passé à la même époque, et le profit par action de 58%. Malgré le ralentissement économique observé par la direction, elle projette un profit par action aux alentours de $4 pour l'exercice fiscal en cours.

Sa priorité sera de ramener l'endettement à un niveau soutenable, ce qu'elle entend réaliser grâce à un free cash-flow de $200 millions par an. Cet objectif, il faut le dire, semble étonnamment ambitieux. Même durant ses meilleures années, et toutes choses égales par ailleurs, le groupe n'a jamais délivré une telle profitabilité. 

C'est pourquoi le marché accueille ses annonces avec précaution. Les craintes d'un coup de froid sur la construction, remontée des taux oblige, n'aident pas non plus. En conséquence, AZZ est tombé sur ses niveaux de valorisation les plus bas à dix ans.