Remue ménage dans le secteur du cuivre. Après l’annonce d’une offre de rachat de Freeport-McMoRan sur Phelps Dodge, voilà qu’un autre acteur pourrait entrer dans la danse, à savoir le géant minier australien, BHP Billiton. Ce dernier pourrait tenter une offre de rachat sur le prédateur de Phelps, afin de rafler la place de deuxième producteur mondial derrière Codelco

La fusion Phelps Dodge / Freeport, une opportunité pour BHP ?

Freeport, le premier producteur américain de cuivre avait annoncé lundi avoir conclu un accord en vue de l'achat de son concurrent Phelps Dodge pour un montant de 25.9 milliards de dollars, dont 18 milliards de dettes. Par cette opération Freeport semblait parier sur une hausse des prix des métaux à long terme, donnant par ailleurs naissance au plus grand producteur de cuivre nord américain.

Freeport avait alors déclaré que son objectif était de renforcer ses équipements et d'élargir ses perspectives pour accroître sa compétitivité dans un contexte fortement concurrentiel, marqué par une hausse de la production chinoise de cuivre.

Une acquisition stratégique pour le groupe australien

La rumeur est partie de New york, hier soir, certains analystes ayant évoqué la potentialité important d’une offre de BHP Billiton sur le groupe Freeport. Peu d’analystes ont en effet misé sur une contre-offre d’un autre acteur sur Phelps Dodge, mais, à l’inverse, la rumeur d’un rachat de Freeport s’est amplifiée.

Pour BHP Billiton, une telle acquisition serait stratégique : elle donnerait naissance au numéro deux mondial du cuivre, avec une production de 1.76 million de tonnes métriques de cuivre talonnant ainsi la compagnie publique chilienne Codelco, le premier producteur de cuivre au monde avec une production de 1.79 million de tonnes métriques.