Selon Les Echos, le gouvernement et notamment le ministère du Redressement productif serait inquiet de l'avenir du groupe industriel Alstom. Depuis 'quelques mois', Matignon aurait chargé un cabinet de consultants de la réalisation d'une étude sur la situation du groupe 'afin d'évaluer sa position sur ses différents marchés et ses options stratégiques', écrit le quotidien économique. Ce qui pourrait déboucher sur des rapprochements dans certains métiers, notamment les transports.

Pour mémoire, fin janvier, la direction du fabricant de turbines et de matériel de transport a lancé un avertissement sur ses résultats comprenant le report de son objectif initial d'amélioration de la marge opérationnelle. Il a été sévèrement sanctionné en Bourse.

De plus, tout récemment, Bouygues a déprécié la valeur de ses 29,4% d'Alstom de 1,4 milliard d'euros en raison du recul de l'action en Bourse et de la 'baisse significative des prévisions de flux de trésorerie des analystes financiers'.

Les deux métiers d'Alstom sont confrontés à la concurrence étrangère et dans l'énergie, soit les équipements et turbines pour centrales électriques principalement thermiques, la demande s'est dérobée en Europe. En outre, Bouygues a besoin de fonds pour investir dans le réseau 4G de sa branche Bouygues Telecom.

Sans juger la situation alarmante, le gouvernement estimerait, selon les Echos, que d'importantes décisions stratégiques doivent être prises. Il pourrait notamment s'agir de rapprochements 'dans certains métiers', indique le journal.

Dernièrement, certains analystes financiers envisageaient par exemple un rapprochement des branches Transports d'Alstom et de l'allemand Siemens.


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