Ciments français devrait bientôt faire ses adieux au marché. Le cimentier, dont le capital flottant ne représente que 13,1%, bondit de 12,35% à 77,87 euros. Italcementi, qui détient déjà 83,16% du groupe, souhaite absorber la totalité de sa filiale française en faisant l'acquisition du solde du capital. Le cimentier italien a proposé 78 euros par action et envisage, "si les conditions sont réunies", de retirer le groupe de la cote.

La société hexagonale a accusé réception hier de l'offre de sa maison-mère et annoncé qu'elle réunira le 10 mars prochain son conseil d'administration afin d'examiner les termes de cette offre.

Celle-ci devrait être réalisée en juin et s'inscrit dans un vaste plan de renforcement de la structure d'Italcementi. Parallèlement à cette OPA simplifiée, le cinquième cimentier mondial a annoncé le lancement d'une augmentation de capital de 450 millions d'euros maximum ainsi que la conversion de ses actions d'épargne en actions ordinaires.

"Le plan que nous avons arrêté répond à une longue attente du marché de mettre en place une structure désormais plus simple et efficace de la gouvernance du Groupe", a déclaré Carlo Pesenti, Administrateur Délégué d'Italcementi. "Il s'agit d'améliorer les performances du Groupe mises en oeuvre ces dernières années, avec une attention
toute particulière pour le marché italien", a-t-il ajouté.

Hier, Ciments français a publié un résultat net part du groupe de 48,1 millions d'euros pour l'exercice 2013, contre une perte de 141,7 millions en 2012. Son résultat d'exploitation a, lui, reculé de 2,9% à 642,9 millions et son chiffre d'affaires a cédé 3,7% à 3,59 milliards d'euros.

(E.B)


Valeurs citées dans l'article : CIMENTS FRANCAIS, Italcementi SpA