PARIS, 21 octobre (Reuters) -

Direction et syndicats d'EDF sont parvenus vendredi à un accord salarial au niveau national qui sera soumis à la consultation du personnel, à la suite d'un mouvement social de plusieurs semaines qui affecte notamment le parc nucléaire de l'électricien français.

Un porte-parole du groupe a précisé que les négociations avaient abouti à un projet d'accord salarial, qui doit désormais être ratifié par les organisations syndicales et soumis aux personnels sur chaque site. Un vote interviendra sur les sites concernés pour décider ou non de la poursuite de la grève, qui a débuté le 13 septembre.

"Pour faire bref, en cumul des mesures, on obtiendrait 200 euros a minima pour tous", a déclaré un représentant de la CGT à Reuters.

Le projet d'accord sera ouvert à signature lundi jusqu'au jeudi 27 octobre, dernier délai, a-t-on indiqué de source syndicale.

Au nombre des propositions de la direction, une hausse automatique globale des salaires au 1er janvier 2023 de 2,3% en moyenne. S'y ajouteraient les avancements individuels de 2,45%.

En outre, pour l'encadrement, une prime de 2.600 euros (200 euros sur 13 mois) est décidée. Pour les salaires les plus bas, la direction propose soit cette prime de 2.600 euros, soit de monter d'un échelon supplémentaire (NR, niveau de rémunération), précise une autre source syndicale. (Rédigé par Laetitia Volga et Sophie Louet, édité par Tangi Salaün)