Son excédent brut d'exploitation (EBE, Ebitda) a atteint 4,02 milliards d'euros, au-dessus du consensus Thomson Reuters à 3,87 milliards. Enel, contrôlé par l'Etat, a précisé que ce résultat du premier trimestre était conforme à la tendance attendue pour l'ensemble de l'année.

Le bénéfice des activités en Amérique latine a bondi de 33% alors que celui tiré de la production d'électricité a reculé de 8% en Italie et de 17% en Europe de l'Est.

Comme ses concurrents européens, Enel a vu ses activités en Europe pénalisées par la faiblesse de la demande d'électricité et par un basculement de la consommation vers les sources d'énergie renouvelables.

Le numéro deux européen du secteur par les capacités installées parie sur les marchés émergents, l'énergie "verte" et la numérisation des réseaux électriques pour soutenir ses bénéfices.

Enel, qui contrôle la principale entreprise italienne d'énergies renouvelables Enel Green Power, a déclaré que sa dette nette était passée à 39,51 milliards d'euros fin mars contre 37,38 milliards fin décembre, en partie en raison d'effets de change.

Pour réduire son endettement et financer sa croissance, le groupe a prévu de vendre cinq milliards d'euros d'actifs sur cinq ans, dont sa participation de 66% dans l'électricien slovaque Slovenske Elektrarne.

(Stephen Jewkes, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Enel S.p.A., Enel Green Power SpA