L’arrivée récente de Donald Trump à la Maison-Blanche a dopé les grandes firmes américaines avec une progression des bénéfices de + 21 %, et consécutivement celle des bonus distribués aux équipes dirigeantes. Les banques européennes en revanche prévoient une coupe de leur enveloppe de bonus : - 17 % pour Deutsche Bank, - 12 % pour HSBC, - 8 % pour RBS, - 1 % pour Barclays… pour une moyenne de - 15 % à - 20 % en Europe. Un décrochage dû à la fois à un écart de performance et au plafond des bonus en vigueur depuis 2015. Les acteurs européens voient également leurs effectifs baisser, alors que les banques américaines affichent au contraire un nombre record de collaborateurs depuis la crise. Pour rester compétitives, ces premières se montrent cependant toujours généreuses envers leurs meilleurs éléments, notamment ceux opérant outre-Atlantique, des analystes aux directeurs généraux.
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