Zurich (awp) - Le gestionnaire d'actifs Partners Group a amélioré une partie de ses résultats l'année dernière. Alors que les recettes et la rentabilité opérationnelle ont augmenté, le profit net a fait du surplace. Les actionnaires verront tout de même leur dividende relevé.

Les revenus ont augmenté de 4% à 1,95 milliard de francs suisses, portées par les primes de performance (+37%) alors que les revenus de gestion ont reculé (-2%) notamment en raison d'effets de changes défavorables, a annoncé le groupe zougois mardi dans un communiqué.

Si les dépenses ont légèrement enflé, le résultat d'exploitation (Ebit) a tout de même pris 5% à 1,19 milliard de francs suisses pour une marge opérationnelle bonifiée de 0,8 point à 61,3%. Le bénéfice net a par contre stagné à 1,0 milliard.

"L'année 2023 a été difficile pour le secteur, avec des taux de distribution à leurs plus bas depuis la crise financière", a souligné le directeur général David Layton, cité dans le communiqué.

Partners Group proposera tout de même à ses actionnaires un dividende relevé de 5% à 39 francs suisses par actions.

Ces chiffres clés sont très légèrement inférieurs aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP, hormis le résultat net conforme aux projections et le dividende en moyenne attendu à 38,88 francs suisses.

Objectifs financiers confirmés

Au bouclement de 2023, la holding de Baar affichait des avoirs sous gestion de 146,9 milliards de dollars, en hausse d'environ 8% sur l'ensemble de l'année. Les engagements de la clientèle ont en revanche subi une décrue de 18,2%, nettement plus forte qu'attendu, à 18,0 milliards, avait-elle indiqué en janvier.

Pendant l'exercice sous revue, Partners Group a engagé 13 milliards de dollars - contre 26 milliards en 2022 - à l'échelle mondiale pour le compte de ses clients dans des investissements sur les marchés privés, générant 12 milliards en réalisations, 2 milliards de moins que l'année précédente.

Pour 2024, le groupe a confirmé s'attendre à des promesses de capitaux d'environ 20 à 25 milliards de dollars. L'effet négatif des programmes parvenus à maturité ("tail down effects") est quant à lui anticipé entre 8 et 9 milliards.

Les primes de performance doivent représenter 20% à 30% des recettes sur les deux prochaines années et ensuite passer à 25-40% les années suivantes. La marge Ebit est quant à elle toujours attendue autour de 60%.

al/jh