La médecine hyperbare est l'utilisation d'un médicament, l'oxygène, à une pression supérieure à celle de l'atmosphère. En France, il existe une vingtaine de centres hyperbares permettant de pratiquer cette thérapie. L'Hôpital privé Clairval (Ramsay Santé), situé à Marseille (Bouches-du-Rhône), dispose de deux caissons. Zoom sur cette pratique aux nombreuses vertus.

Le Dr Jean-Philippe Gallet est médecin généraliste spécialisé dans la médecine hyperbare. Il pratique l'oxygénothérapie hyperbare depuis 2012 au sein de l'Hôpital privé Clairval avec ses deux associés, les docteurs Alain Aimard et Benjamin Demortier.

Un traitement pour accélérer le renouvellement cellulaire

La thérapie par oxygénation hyperbare consiste à faire respirer de l'oxygène pur à un patient placé dans un caisson, ou une chambre hyperbare, sous pression. « Lorsque l'on respire normalement, nous inhalons les 21 % d'oxygène présents dans l'air. Mais si nous respirons de l'oxygène pur à 100 % dans un caisson hyperbare, nous obtenons une concentration d'oxygène dissout dans l'organisme dix fois supérieure. Cela produit en quelque sorte un dopage cellulaire », introduit le Dr Gallet.

Cet apport important d'oxygène permet, entre autres, l'accélération du renouvellement cellulaire et des tissus.« L'oxygénothérapie est indiquée dans certains cas de retard important de cicatrisation, ou pour des maladies chroniques favorisant l'apparition de plaies, comme le diabète. Il faut cependant préciser que cette thérapie s'imbrique souvent dans une stratégie thérapeutique plus large », précise le médecin. Elle est également prescrite chez les patients qui ont eu recours à la radiothérapie, pour accélérer la régénération des organes irradiés. « L'oxygénothérapie peut aussi être administrée en urgence lors d'un accident de plongée, car elle facilite l'élimination des bulles d'azote qui peuvent avoir des effets allant de la simple urticaire à la paralysie. On l'utilise également pour les intoxications au monoxyde de carbone, ou encore lors d'embolies gazeuses », cite le Dr Gallet.

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