Au sein d’un CAC 40 en repli de 1,57 %, le titre Renault fait de la résistance et limite sa baisse à 0,20 % à 27,18 euros. Une performance non négligeable dans un contexte généralisé de prises de bénéfices sur les valeurs cycliques. Le constructeur automobile est soutenu par le redressement en cours chez Nissan dont les perspectives annuelles seront moins dégradées que prévu.

Pour son exercice en cours, qui s'achèvera en mars 2021, le constructeur japonais, dont Renault détient 43,4 %, vise désormais une perte opérationnelle de 340 milliards de yens (contre -470 milliards auparavant), une perte nette de 615 milliards de yens (contre -670 milliards précédemment) et un chiffre d'affaires de 7 940 milliards de yens (contre 7 800 milliards auparavant).

Par ailleurs, Nissan a également relevé sa prévision de ventes annuelles de 1 % à 4,16 millions d'unités.

Globalement, le plan de restructuration NEXT porte ses fruits. Ce plan vise notamment à réduire les coûts fixes de 300 milliards de yens d'ici la fin de l'exercice en cours en comparaison de l'exercice fiscal 2018.

Ce relèvement des perspectives annuelles s'est également accompagné de la publication de résultats moins dégradés que prévu au deuxième trimestre fiscal 2020 (clos fin septembre).

Nissan a ainsi enregistré une perte d'exploitation de 4,8 milliards de yens sur la période (environ 38,7 millions d'euros), une marge idoine de -0,3 %, une perte nette de 44,4 milliards de yens (environ 358,1 millions d'euros) et un chiffre d'affaires de 1 918 milliards de yens (environ 15,5 milliards d'euros).

In fine, Nissan aura un impact négatif de 30 millions d'euros sur le résultat net de Renault du troisième trimestre 2020.