Rhodia annonce un projet de recyclage des terres rares issues des aimants, composés largement utilisés dans les éoliennes, les véhicules électriques ou les disques durs. Après les ampoules basse consommation et les batteries NiMH, ce troisième projet représente pour le groupe une étape supplémentaire dans sa stratégie de sécurisation et de diversification de ses sources d'approvisionnement en terres rares.

Le groupe de chimie détenu depuis peu par le belge Solvay récupèrera le concentré de terres rares auprès de partenaires spécialisés dans le recyclage des aimants. Ce concentré sera ensuite raffiné et reformulé en matériaux nouveaux sur son site de La Rochelle (France). Rhodia pourra ainsi reformuler le Néodyme, le Praséodyme le Dysprosium et le Terbium, quatre terres rares présentes dans les aimants.

Rhodia a annoncé en début d'année le recyclage des terres rares contenues dans les lampes basse consommation usagées. Les deux unités dédiées dans ses usines de la Rochelle et de Saint-Fons sont aujourd'hui en cours de construction et cette filière sera opérationnelle dès le premier trimestre 2012.

Rhodia a par ailleurs noué un partenariat avec Umicore pour recycler les terres rares issues des batteries rechargeables NiMH (nickel-métal-hydrure) que l'on retrouve dans les applications mobiles, les véhicules hybrides/électriques, etc. Ce projet sera opérationnel d'ici la fin de l'année 2011.