Zurich (awp) - SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes de 1,58 milliard de francs suisses. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Si la croissance organique comble largement les projections moyennes des analystes consultés par AWP, l'impact des changes s'avère aussi plus important qu'escompté. Le chiffre d'affaires était attendu autour de 1,59 milliard.

Entrée officiellement en fonction fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions complémentaires du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless et ses 75 employés au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

La nouvelle équipe de direction compte générer sur l'ensemble de l'année en cours une croissance organique de 5 à 9% et améliorer tant sa rentabilité opérationnelle que sa génération de liquidités.

La feuille de route à l'horizon 2027 dévoilée il y a un mois reste d'actualité, comprenant une croissance sous-jacente annualisée entre 5 et 7%, une amélioration de la marge d'exploitation ajustée d'au moins 1,5 point de pourcentage et une proportion de conversion de liquidités de plus de 50%.

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