Sporever a terminé son exerCice 2012 sur une perte nette (après goodwill) de 607.000 euros en forte hausse par rapport à celle de 2011 (352.000 euros). Si l'année dernière était une période de 'transition', 2013 s'annonce comme une “année de consolidation”, indique le groupe.

Sur la période, le producteur et éditeur de contenus pour Internet, la téléphone et la télévision avait déjà fait état d'un chiffre d'affaires de 13,5 millions d'euros en retrait de 18%.

'Le manque à gagner lié à l'arrêt de la production des chaînes Orange représente une perte de chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros sur le second semestre 2012, compensé par les revenus de notre chaîne sur 3,5 mois se montant à 1,4 million d'euros', commente la direction.

Le résultat d'exploitation a basculé dans le rouge à hauteur de 253.000 euros, contre + 452.000 euros en 2011.

Qualifiée d''année de transition, (2012) se conclut par une diminution contrôlée de notre chiffre d'affaires et de notre résultat d'exploitation, et par la création d'un nouvel actif, notre chaine TV, sport365', indique le groupe. En outre, les recettes publicitaires ont connu 'une chute abrupte'.

'Le principal objectif de 2012 était la gestion du changement de politique d'Orange qui a cessé de proposer une offre sport sous sa marque (Orange Sport et Orange Sport Info) dont nous étions producteur', rappelle Sporever, qui estime avoir relevé le défi causé par cet 'accident industriel'.

Sporever se félicite ainsi de la bonne audience de ses chaînes sportives : '4 mois seulement après son lancement le 18 septembre 2012 : sport365 totalise en effet en janvier 2013 près de 2,2 millions de téléspectateurs', indique le groupe citant des données Médiamétrie.

En guise de perspectives, Sporever envisage 2013 comme une 'année de consolidation' : 'nous allons poursuivre la stratégie mise en place sur le second semestre 2012. L'objectif est de consolider le rééquilibrage de l'activité sur deux business unit équivalentes', la branche marques365 et l'activité BtoB.

Cette évolution rendra le groupe plus dépendant du marché de la publicité, avertit Sporever.


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