L'industrie horlogère suisse est confrontée à la faiblesse de la demande en provenance de Chine, affectée par le ralentissement de la croissance et la répression contre la corruption, qui concerne notamment les montres de luxe.

Elle subit aussi, en Europe, le contrecoup des politiques d'austérité.

"Je m'attends à un meilleur second semestre", a déclaré Hayek, selon des propos rapportés sur le site internet du journal suisse Finanz und Wirtschaft. "La Chine revient lentement. Le Japon, les Etats-Unis et la Russie évoluent favorablement."

L'action Swatch, qui perdu environ 14% par rapport à un plus haut atteint en mai, a regagné du terrain sur ces déclarations.

Le titre a gagné 1,08% à 517 francs suisses à Zurich.

Les exportations de montres Swatch ont fléchi de 3,9% au mois de mai, avec une baisse de 15% à 20% à Hong Kong et en Chine continentale. Sur les cinq premiers mois de 2013, les exportations ont baissé de 10,2% à Hong Kong et 23,3% en Chine continentale par rapport à la même période de l'an dernier.

Avec ses montres Swatch à bas prix et des montres Tissot et Longines de milieu-de-gamme, le groupe Swatch, qui fabrique également les montres de luxe Omega, est moins exposé que Richmont par exemple à la campagne anti-corruption du gouvernement chinois qui vise notamment les montres de luxe.

La présidente de Swatch Nayla Hayek a dit en avril qu'elle s'attendait à une croissance à deux chiffres des ventes en Chine cette année pour ses marques bon marché et intermédiaires.

Caroline Copley et Silke Koltrowitz, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat

Valeurs citées dans l'article : The Swatch Group Ltd., Richmont Mines Inc.