Total gagne 1,4% à 37,975 euros, soutenu par des résultats trimestriels en forte progression. La compagnie, qui se proclame désormais "multi-énergies", a bénéficié à plein du rebond des cours du pétrole mais aussi de l'augmentation de sa production d'électricité. Ainsi, son portefeuille de capacités électriques en opération, en construction et en développement pour 2025 a plus que doublé sur un an pour atteindre 36 gigawatts. Et le groupe ne compte pas s'arrêter là. Il prévoit d'investir cette année entre 12 et 13 milliards de dollars, dont un quart dans le renouvelable et l'électricité.

Dernière preuve en date, il vient d'annoncer son entrée dans un projet éolien offshore Taiwan.

Total a réalisé au premier trimestre 2021 un résultat net ajusté part du groupe de 3,003 milliards de dollars, en hausse de 69% en raison de l'augmentation des prix du pétrole et du gaz. Il ressort supérieur à celui de 2019, preuve que le groupe a retrouvé sa trajectoire de croissance d'avant la crise du coronavirus.

Le résultat opérationnel net ajusté des secteurs a atteint 3,487 milliards, en hausse de 52%. Celui de l'ensemble du segment gaz, renouvelables et électricité s'est établi à 985 millions, soit "son plus haut niveau historique".

Le cash-flow net est ressorti à 1,397 milliard contre 140 millions au premier trimestre 2020, compte tenu de la hausse de la marge brute d'autofinancement et des investissements nets stables.

Dans un environnement de prix des hydrocarbures qui se maintiendrait sur l'année 2021 au niveau de celui du premier trimestre (60 dollars pour le baril de Brent notamment), le groupe prévoit une génération de cash-flow (DACF) de l'ordre de 24 milliards de dollars en 2021 et une rentabilité des capitaux employés proche de 10%.

Total a enfin confirmé sa volonté de maintenir un bilan solide "en ancrant durablement" son ratio d'endettement sous 20% tout en versant un dividende soutenu. A cet égard, le groupe a annoncé le paiement d'un acompte sur dividende stable à 0,66 euro par action.