Virbac bondit de 13,4% à 381 euros après avoir atteint un peu plus tôt un record à 383 euros. Le titre du laboratoire vétérinaire français a doublé en un an, soutenu par des résultats solides et des perspectives attrayantes. Hier soir, le groupe familial a, une nouvelle fois, dévoilé des résultats semestriels très solides et relevé pour la deuxième fois de l'année, ses objectifs annuels. Les analystes ont, logiquement, salué ces annonces.

Jefferies a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 405 euros sur le titre tandis que MidCap Partners a relevé son objectif de cours de 324 à 367 euros et confirmé sa recommandation Conserver.

Le broker a salué l'exercice 2021 "remarquable" de la société. Le bureau d'études rappelle que l'ambition de Virbac 2030 est de rebâtir un modèle de croissance pertinent qui permette de tendre à une marge opérationnelle courante de l'ordre de 20% d'ici 2030.

Sur les six premiers mois de l'année, le résultat net a progressé de 49,7% à 74,4 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions s'élève à 105,3 millions, en hausse de 23,2%, faisant ressortir une marge de 19,7%, contre 17,9% un an plus tôt.

Cette amélioration s'explique par la croissance du chiffre d'affaires, portée par des performances très solides dans toutes les zones et une bonne dynamique de marché.

Le chiffre d'affaires, dévoilé en juillet, a atteint 529,4 millions, en croissance organique de 21,3%.

Dans le sillage d'un premier semestre très dynamique, Virbac a relevé ses objectifs 2021.

Le spécialiste de la santé animale anticipe à présent une croissance du chiffre d'affaires à taux et périmètre constants (hors impact de la cession de Sentinel) comprise entre 14% et 17% (soit entre 11% et 14% à taux constants et périmètre réel), ainsi qu'un ratio de "résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions" sur "chiffre d'affaires" qui devrait se situer autour de 16% à taux de change constants.

Le groupe estime que l'impact des produits acquis auprès d'Elanco (Clomicalm et Itrafungol) et auprès d'iVet (petfood US) pourrait représenter environ 1,5 point de croissance du chiffre d'affaires.

Enfin, le désendettement du groupe, soit sa trésorerie nette, devrait se situer autour de 60 millions d'euros à périmètre et taux de change constants.