"Rien de nouveau sous le soleil" : Stifel résume ainsi la publication des résultats 2023 de Virbac. Le laboratoire vétérinaire a dévoilé des résultats en ligne avec les objectifs confirmés 3 mois plus tôt et confirmé ses prévisions pour 2024 réaffirmées à cette époque. En Bourse, l'action Virbac recule de 2,66% à 329 euros, mais gagne encore plus de 17% sur un an. L'année dernière, Virbac a enregistré un résultat net consolidé en recul de 0,2% à 121,1 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions du laboratoire vétérinaire a progressé de 0,8% à 188,1 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 15,1% contre 15,3% en 2022. Elle est ressortie à 15,3% à taux de change constants.

Déjà publié, le chiffre d'affaires annuel a atteint 1,24 milliard d'euros, en progression de 2,5% en données publiées et de 4,9% à taux de change constants.

Enfin, il sera proposé à la prochaine assemblée générale des actionnaires la distribution d'un dividende net stable 1,32 euro par action au titre de l'exercice 2023.

Objectifs confirmés

En 2024, à taux de change et périmètre constants, Virbac anticipe toujours un ratio de résultat opérationnel courant, avant amortissement des actifs issus des acquisitions (Ebit ajusté), sur chiffre d'affaires autour de 15% et une croissance du chiffre d'affaires entre 4% et 6%.

Le groupe a réaffirmé son ambition d'atteindre un ratio d'Ebit ajusté de 20% à horizon 2030. A cet égard, Virbac prévoit dans les prochaines années de rétablir progressivement ses investissements en R&D au niveau normatif et historique du groupe soit environ 2 points en-dessous du pourcentage de R&D sur chiffre d'affaires de 2024.

Par ailleurs, hors acquisitions, sa position de trésorerie devrait s'améliorer de 30 millions d'euros, compte tenu des investissements prévus sur la période, estimés autour de 100 millions d'euros, et de l'accélération de nos efforts en R&D.

" Bien que la direction ait tenu ses promesses, à ces niveaux de valorisation (PER supérieur à 24), et compte tenu du fait que les attentes de la Bourse étaient déjà en ligne avec les prévisions de l'entreprise pour 2024, nous ne prévoyons pas d'opportunités de bonnes surprises ", a commenté Stifel, qui reste à Conserver.