* Les BANCAIRES ont dévissé. Des spéculations sur la perte du 'triple A' de la France et sur une extension du plan d'aide à la Grèce aux obligations arrivant à échéance en 2024, ainsi qu'un regain des craintes d'extension de la crise de la dette à l'Italie ont pesé sur l'ensemble des banques européennes.

En outre, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (-14,74% à 22,18 euros), qui a accusé la plus forte baisse du CAC 40 et des banques européennes, a dû démentir formellement des rumeurs de marché sur sa solidité financière et une possible nationalisation.

CRÉDIT AGRICOLE a abandonné 11,81% à 6,073 euros, BNP Paribas 9,47% à 35,61 euros. L'indice Stoxx des bancaires européennes a reculé de 6,72%, plus forte baisse des indices sectoriels.

* Preuve de la tension sur les marchés, GDF SUEZ a perdu 4,22% à 19,175 euros après avoir gagné jusqu'à 4,8% en matinée grâce à un premier semestre au-dessus des attentes, la confirmation de ses objectifs financiers et l'officialisation de la signature d'un projet d'alliance avec le fonds souverain chinois CIC.

* Dans un tel contexte, les GROUPES IMMOBILIERS ont une nouvelle fois fait figure de valeurs refuges. UNIBAIL-RODAMCO a ainsi signé la plus faible perte du CAC 40 (-0,51% à 137,30 euros) tandis que GECINA (+2,16% à 78,61 euros), ICADE (+1,9% à 65,90 euros) et KLÉPIERRE (+1,86% à 21,865 euros) ont fini parmi les plus fortes hausses du SBF 120.

* ATARI a fait un bond de 13,61% à 1,67 euro après avoir annoncé mardi soir la finalisation de la vente du studio de développement de jeux vidéo Cryptic Studios au chinois Perfect World, coté aux Etats-Unis, pour un montant brut d'environ 35 millions d'euros. .

Alexandre Boksenbaum-Granier, Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez