Production mondiale 2010-2011 :
648,19 millions de tonnes. Dont UE : 21%, Chine : 18%, Inde : 12%, Etats-Unis : 9%, Russie : 6%.
Consommation mondiale 2010-2011 :
655,31 millions de tonnes. Dont UE : 19%, Chine : 17%, Inde : 12%, Russie : 6%, Etats-Unis : 5%.
Stocks de fin de campagne 2010-2011 :
191,74 millions de tonnes.
Principaux pays producteurs en 2010-2011 :
Etats-Unis, UE, Australie, Canada.
Principaux pays importateurs en 2010-2011 :
Egypte, Brésil, Algérie, Japon, Corée du Sud.
Cotation :
Chicago Board of Trade (CBoT), en US cents/boisseau.

La consommation mondiale de blé a plus que quadruplé en 60 ans.

L’offre
Les progrès techniques et génétiques ont considérablement amélioré les rendements. Ainsi en France, ils ont été multipliés par 7 entre le début des années 1950 et le début des années 2000, et stagnent depuis. La Chine est devenue en quelques décennies un producteur majeur de blé, se plaçant juste derrière l’Union européenne.

La demande
Au cours des 60 dernières années, la consommation mondiale de blé a plus que quadruplé. Le blé dur sert essentiellement à la confection de pâtes alimentaires et de semoule, tandis que le blé tendre permet la fabrication du pain et est employé sous forme de fourrage pour l’alimentation animale. Au total, environ 70 % de la production de blé sont destinés à l’alimentation humaine. Près d’un dixième de la production est utilisé dans l’industrie, des cosmétiques au bioéthanol.

L’évolution
La récolte de blé de la campagne 2010-2011 a chuté à 648 millions de tonnes en raison de conditions météorologiques difficiles pendant l’été 2010. La sécheresse qui a sévi en Russie a été déterminante sur le marché mondial : elle a causé un recul d’un tiers de la production locale, obligeant le pays à geler ses exportations. Une crainte de pénurie a ainsi causé une fièvre sur le CBoT, avec une hausse des cours de près de 75% sur le seul mois de juillet 2010. Mais l’ampleur des stocks disponibles a évité un emballement comparable à ce qui s’était produit entre juin 2007 et mars 2008, où les cours à Chicago avaient frôlé les 1.300 US cents le boisseau. En effet, des récoltes exceptionnelles en 2009 et 2010, à plus de 680 millions de tonnes, avaient permis de gonfler les stocks mondiaux à près de 200 millions de tonnes de blé. A la fin d’une dernière campagne en déficit, ils restaient donc élevés, à 192 millions de tonnes selon l’USDA. Sur les 9 premiers mois de 2011, les cours ont fluctué entre 580 et 870 cents le boisseau.