Le diable est dans les détails. Cette expression s’applique à la publication d’Adobe qui a dévoilé des résultats du troisième trimestre meilleurs que prévu, mais voit son action reculer de 4,13% à 150,1 dollars, soit l’une des plus mauvaises performances de l’indice S&P 500. Les investisseurs prennent des bénéfices sur une valeur qui a bondi de plus de 45% depuis le 1er janvier, les commandes de logiciels de marketing digital ayant déçu au troisième trimestre, clos début septembre.

L'éditeur de logiciels d'édition a mis en cause le temps plus important mis pour conclure ces commandes en raison de l'augmentation de la taille de ces dernières. Il n'a pas atteint son objectif dans ce domaine au dernier trimestre et a abandonné son ambition d'afficher une croissance de 30% des commandes sur l'année.

S'agissant du reste de la publication, le bénéfice net d'Adobe est ressorti à 419,6 millions de dollars soit 84 cents par action contre un bénéfice de 270,8 millions de dollars soit 54 cents par action il y a un an. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net par action s'est établi à 1,10 dollar, au-delà du consensus Factset de 1,01 dollar par action. Le chiffre d'affaires de l'éditeur de logiciels d'édition a publié un chiffre d'affaires de 1,84 milliard de dollars contre 1,46 milliard de dollars un an auparavant et 1,82 milliard de dollars attendus par le consensus.

Les perspectives pour le quatrième trimestre sont, elles, conformes aux attentes, le groupe anticipant un chiffre d'affaires de 1,95 milliard de dollars.

Cette publication d'Adobe sanctionnée en Bourse, qui intervient après un très bon deuxième trimestre, ne remet pas en cause les scénarios d'investissement de JPMorgan et Credit Suisse qui jugent que la baisse de l'action constitue une bonne opportunité d'achat.