Ouvrir son commerce, donner vie à ses idées, gérer sa propre équipe sans les contraintes d'une grande structure... Se mettre à son compte est un rêve que beaucoup de salariés partagent. Pour y parvenir, une étape est indispensable: la création de sa propre entreprise. Mais quelle structure choisir? Ce sont la taille et la nature de l'activité ainsi que ses perspectives de développement qui doivent guider le choix de l'entrepreneur.

Exploitée par un seul titulaire, l'entreprise individuelle peut-être dispensée d'inscription au registre du commerce en dessous de 100 000 francs de chiffre d'affaires et non soumise à la TVA. Cependant, la fortune privée est sollicitée pour répondre aux dettes commerciales. C'est la structure la plus simple pour une activité individuelle, qui n'est pas destinée à un développement exponentiel.

Lorsque l'on dispose d'un capital de départ de 100 000 francs au minimum, la société anonyme (S.A.) peut être envisagée. Son avantage? Seul l'actif appartenant à la société répond des engagements pris par celle-ci. Par ailleurs, les actions de la société sont transmissibles facilement. L'entreprise est dotée d'un conseil d'administration, important pour assurer une gouvernance stable en cas de très forte croissance de l'activité.

C'est l'une des différences avec la société à responsabilité limitée (S.A.R.L.). Cette dernière est dirigée par un ou plusieurs associés gérants qui ne répondent pas personnellement des dettes de la société, mais uniquement du montant des parts qu'ils ont versées (20 000 francs au minimum par personne); elle suppose néanmoins des dispositions plus strictes en cas de transfert des parts sociales. Cette structure connaît depuis quelques années un regain d'intérêt et offre une souplesse de gestion particulièrement adaptée aux entreprises artisanales. Pensez-y!

Pierre Palley

Directeur, responsable des PME, BCV

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