Le spécialiste français des services et équipements géophysiques, pénalisé par la réduction des budgets d'exploration des compagnies pétrolières, a néanmoins confirmé son intention de réduire sa dette nette à moins de 2,4 milliards de dollars à fin 2016. Elle s'est établie à 2,1 milliards à fin mars.

"Dans un environnement de marché que nous continuons à anticiper très détérioré pour l’ensemble de l’année, nous devrions bénéficier pleinement des fruits de notre plan de transformation à compter du deuxième semestre", a observé Jean-Georges Malcor, directeur général de CGG dans un communiqué.

Le groupe, qui a procédé en début d'année à une augmentation de capital de 350 millions d'euros, a déclaré avoir dégagé un cash flow libre positif de 118 millions de dollars au 1er trimestre (contre -20 millions un an plus tôt).

CGG a accusé au premier trimestre une perte nette de 130 millions de dollars (contre -55 millions au premier trimestre 2015), qui inclut six millions de dollars de charges non récurrentes liées notamment à sa restructuration, ainsi qu'une perte opérationnelle de 81 millions de dollars avant charges non récurrentes (contre +18 millions un an plus tôt).

Son chiffre d'affaires s'est replié de 45% à 313 millions de dollars, pénalisé par une chute de 59% de sa division Acquisition.

(Benjamin Mallet et Jean-Michel Bélot)