Si General Electric a dévoilé des résultats trimestriels meilleurs que prévu, les investisseurs ont choisi de voir seulement certains indicateurs clé décevants. En effet, les secteurs industriels ont enregistré une décroissance organique de 1% de leurs revenus et leurs commandes, hors acquisition d’Alstom, ont chuté de 16% à 26,6 milliards de dollars. En conséquence, l’action General Electric perd 1,9% à 31,97 dollars et affiche la plus forte baisse de l’indice Dow Jones.

Au deuxième trimestre, le conglomérat industriel a généré un bénéfice net, part du groupe de 2,74 milliards de dollars, soit 30 cents par action, à comparer avec une perte de 1,36 milliard de dollars, soit -13 cents par action, un an plus tôt. La perte de l'année passée est essentiellement due aux charges inhérentes au désengagement du conglomérat, annoncé fin avril, de ses activités financières. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 51 cents, supérieur de 5 cents au consensus Reuters.

Ses revenus ont bondi de 15% à 33,494 milliards de dollars tandis que les prises de commandes ont reculé de 2% à 26,6 milliards de dollars.

Le groupe a confirmé sa prévision pour 2016 d'un bénéfice par action de 1,45 à 1,55 dollar et d'une croissance organique de 2 à 4%. Après sa contreperformance du deuxième trimestre, le groupe anticipe une accélération de sa croissance sur la seconde partie de l'année.