PROXIMUS : Bâtiment Proximus du Meir à Anvers vendu à des promoteurs immobiliers belges

Grâce aux nouvelles technologies, il est possible de déplacer le central télécom Proximus du Meir à Anvers vers un site plus petit. Fin 2019 (ou éventuellement en 2020), le bâtiment actuel sera ainsi libre pour la promotion immobilière. Un certain nombre de promoteurs immobiliers belges et Proximus sont parvenus à un accord : les investisseurs immobiliers peuvent s'atteler à la rénovation de la partie du bâtiment qu'ils ont achetée. Tandis que le rez-de-chaussée (côté Meir) sera occupé par des commerces, le reste du bâtiment deviendra un mix d'espaces de bureau et d'appartements. Il s'agit donc d'une véritable opération 'gagnant-gagnant'.

De l'ancien emplacement au nouveau

La filiale immobilière de Proximus, ConnectImmo, a acheté le bâtiment de Proximus situé sur le Meir. Principale rue commerçante d'Anvers, le Meir fait partie de l'axe de promenade central allant de la tour KBC, dans le centre historique, à la gare d'Anvers-Central.

Tout l'équipement télécom de Proximus a été hébergé dans un bâtiment distinct (Atropos) pour pouvoir vendre la plus grande partie du site (36 000 m²). Le personnel de Proximus pourra encore utiliser les bureaux existants jusqu'en mars 2019. Entre-temps, la filiale immobilière est à la recherche d'un site de bureaux qui conviendrait pour après 2019 et qui regrouperait également d'autres emplacements de bureaux de Berchem et Silsburg.

Une conséquence des évolutions technologiques

Les évolutions technologiques ont effectivement rendu les gros centraux superflus et Proximus peut les remplacer par des centraux plus petits. Comme des opérateurs alternatifs utilisent également ces centraux, il n'est possible de les fermer qu'en respectant des conditions strictes imposées par l'IBPT (Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications).

Le central d'Anvers forme un très grand et très important nœud dans le réseau de Proximus. Sa fermeture constitue dès lors un processus laborieux, qui exige non seulement une collaboration étroite avec d'autres opérateurs, mais aussi avec les services de la ville d'Anvers et des entrepreneurs externes. Il conviendra au préalable de réaliser les nouveaux locaux techniques et d'apporter les adaptations à l'infrastructure de réseau dans la rue avant de pouvoir migrer tous les clients de l'ancien au nouveau central. Cet exercice devrait se dérouler jusque fin 2019. D'ici là, Proximus quittera le bâtiment complètement.

Des réseaux de plus en plus complexes

Cette transaction à Anvers est un bel exemple du travail que réalisent Proximus et sa filiale immobilière, ConnectImmo, à bon nombre d'endroits dans le pays : vider les bâtiments de leurs équipements techniques télécoms et placer les installations télécoms modernes au même endroit ou sur un autre site. Cette démarche permet non seulement de réduire les coûts et d'économiser de l'énergie, mais aussi de commercialiser des bâtiments vides et d'héberger les collaborateurs dans de nouveaux emplacements de bureau de qualité.

Proximus fait œuvre de pionnière avec son projet 'MANTRA' (Migration And Network Transformation)

Cet exercice s'inscrit dans le cadre du projet 'Mantra' : la transformation du réseau obsolète en un réseau orienté vers l'avenir, moins cher et s'adaptant avec plus de souplesse aux besoins du client. Il s'agit de l'un des défis majeurs de demain pour tous les opérateurs de réseau historiques : ces 20 dernières années, bon nombre de nouvelles technologies et de couches de réseau totalement neuves sont en effet venues équiper le réseau existant : le backbone Ethernet, l'ADSL, les différentes générations de VDSL, les technologies et plateformes vocales IP, les différentes générations de technologie mobile, etc. Sans oublier évidemment, la 'fibre en Belgique', dans laquelle Proximus investit 3 milliards d'euros, afin de pouvoir desservir en l'espace de 10 ans plus de 85 % de toutes les entreprises et plus de 50 % de toutes les familles avec la fibre optique.

Les dernières technologies sont beaucoup plus compactes et consomment nettement moins d'énergie, les coûts de maintenance diminuent considérablement et, surtout, Proximus est en mesure de lancer de nouveaux services et de nouvelles applications beaucoup plus rapidement. Cette opération est très complexe et exige beaucoup de main-d'œuvre, mais Proximus a résolument choisi de jouer un rôle de pionnier dans le développement d'un réseau large bande hautement technologique à moindre coût.