La première banque italienne a dégagé un bénéfice net de 3,7 milliards d'euros hors éléments exceptionnels sur l'ensemble de l'exercice 2017, à comparer à une perte de 11,8 milliards un an plus tôt.

UniCredit prévoit de verser un dividende de 32 centimes d'euros par action, renouant avec une distribution en numéraire pour la première fois en cinq ans.

Vers 08h30 GMT, l'action bondit de 2,7% à la Bourse de Milan, surperformant l'indice sectoriel européen des bancaires en hausse de 0,2%.

Son administrateur délégué, Jean-Pierre Mustier, a dit que les profits de l'exercice 2018 seraient supérieurs à ceux de 2017 grâce au plan de redressement qu'il a mis en oeuvre et qui prévoit la cession de 16 milliards d'euros de créances douteuses.

La banque a aussi procédé, début 2017, à une augmentation de capital de 13 milliards d'euros.

Après éléments exceptionnels, y compris les cessions d'actifs, le résultat ressort à 5,5 milliards d'euros, meilleur que le consensus de 5,2 milliards fourni par le groupe.

En tenant compte de la nouvelle norme comptable IFRS9 et d'une importante cession de créances douteuses, le ratio de fonds propres CET1 ressort à 13,02%.

UniCredit estime que la norme IFRS9 aura un impact négatif de 78 points sur son ratio CET1 avant impôts.

(Valentina Za, Marc Joanny et Véronique Tison pour le service français)