L'opération pourrait rapporter quelque 700 ou 800 millions d'euros à la banque italienne qui cherche à renforcer son bilan avant les bilans de santé conduits par la Banque centrale européenne.

UniCredit a regroupé pour plus de 40 milliards d'euros de créances non performantes, dont certaines provenant de parties tierces, au sein de sa filiale UniCredit Credit Management Bank (UCCMB) qu'elle a ensuite mise en vente.

En juillet, elle avait reçu des manifestations d'intérêt de cinq fonds spécialisés dans la reprise de dette.

Les firmes d'investissement américaines Lone Star et Fortress n'ont pas souhaité commenter, pas plus que Prelios, spécialisé dans l'immobilier. UniCredit n'a pas non plus souhaité réagir.

L'administrateur délégué de la banque, Federico Ghizzoni, avait dit espérer boucler la vente avant la fin de l'année. Les créances douteuses d'UniCredit totalisaient près de 50 milliards d'euros à la fin juin, dont 37 milliards générées en Italie.

(Lisa Jucca et Massimo Gaia, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : UniCredit SpA, Prelios SpA
Valeurs citées dans l'article : UniCredit SpA, Prelios SpA