A moins de 200 jours de la COP21, des dirigeants d'entreprises du monde entier répondent à l'appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, au secteur privé de jouer un rôle actif pour le climat. Réunis au Business & Climate Summit à l'Unesco à Paris, ils appellent d'une seule voix à un accord ambitieux des Etats à Paris en décembre, pour parvenir à limiter la hausse des températures à 2°C. Lors d'une session consacrée à l'innovation, le PDG de Veolia Antoine Frérot précise le rôle clé qu'elle pourra avoir pour la mise en œuvre d'une économie bas carbone.



Inventer et diffuser un modèle. Après avoir mis en place une économie carbonée qui dérègle le climat de la planète, l'homme saura-t-il inventer une économie à bas carbone ? L'innovation, notamment technologique, permet d'apporter de nombreuses solutions concrètes qui rendent possible la réduction des émissions de gaz à effet de serre; mais pour en accélérer la diffusion dans le monde, il faut concevoir des modèles économiques qui favorisent leur déploiement à grande échelle.

A travers sa mission « Ressourcer le monde », Veolia innove chaque jour pour collecter, traiter et recycler les pollutions liquides, solides ou gazeuses, rejetées dans l'environnement, selon les principes de l'économie circulaire. Ses solutions variées démontrent qu'une économie bas carbone est possible : récupération des énergies fatales, valorisation des déchets en énergie, économies d'énergie, efficacité énergétique, biomasse forestière, production de matières premières secondaires à partir de déchets... A titre d'exemple : la production de plastique PET recyclé émet 70% de gaz carbonique en moins par rapport à celle du PET initial.

Le méthane. Il contribue à 40% des émissions de gaz à effet de serre sur 20 ans (correspondant à sa durée de vie dans l'atmosphère) . Or, il est plus facile et beaucoup moins onéreux à capturer et à valoriser que le CO2. Si nous voulons être efficaces rapidement, il serait judicieux de commencer à le réduire massivement dès maintenant. C'est pourquoi Veolia s'engage à capter plus de 60% du méthane des centres de stockage gérés par le Groupe d'ici 2020.

« Celui qui pollue paie, celui qui ne pollue pas est aidé ».


Diffuser à grande échelle les solutions bas carbone devient une nécessité. Aucune entreprise, aucune collectivité, aucune nation ne peut les déployer seule. Il faut davantage coopérer pour faire des déchets des uns les matières premières des autres. Il faut innover dans des partenariats plus ambitieux qui prennent en compte la totalité du cycle des ressources, et être solidaire pour protéger l'atmosphère que nous partageons en fixant un prix du carbone qui intègre le coût des pollutions :

« Celui qui pollue paie, celui qui ne pollue pas est aidé, réaffirme Antoine Frérot qui poursuit : Nous pouvons décarboner la croissance économique… Sans incitation financière ni réglementation ambitieuse qui aide à diffuser rapidement les innovations, nous ne gagnerons pas la bataille du climat. C'est pourquoi je lance un appel à tous ceux qui préparent la COP 21 : Mesdames et Messieurs les diplomates, faites-nous un bon accord, et nous vous ferons une bonne économie à bas carbone ».


En savoir plus :
  • sur la position de Veolia sur le climat
  • sur le sommet
  • sur les engagements RSE de Veolia
  • voir l'interview d'Antoine Frérot sur le site de RTL
  • voir l'interview d'Antoine Frérot sur le site de Bloomberg (en anglais)



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