bioMérieux (+7,87% à 105,50 euros) figure parmi les plus fortes progressions de l’indice SBF 120 à la faveur principalement d’un objectif de rentabilité opérationnelle 2028 supérieur aux attentes. Dans le cadre de son nouveau plan stratégique baptisé GO28, le spécialiste du diagnostic in vitro vise un résultat opérationnel courant contributif porté à 20% du chiffre d'affaires en 2028, à taux de change et périmètre constants, à comparer avec un consensus de 18%. Il s’élevait à 16,5% en 2023. L'objectif représente une progression organique annuelle d'au moins 10% par an jusqu'en 2028.

Hausse attendue d'au moins 10% du consensus

La société compte "simplifier son modèle opérationnel pour accroître son efficacité et sa rentabilité".

bioMérieux table par ailleurs sur une croissance organique annuelle moyenne du chiffre d'affaires de 7% entre 2024 et 2028 alors que le marché anticipe une croissance de 7% à 8%.

Selon Berenberg, le consensus sur le résultat opérationnel courant contributif devrait être rehaussé d'au moins 10% pour 2028.

Les dépenses d'investissement annuelles devraient être comprises entre 8 et 10% du chiffre d'affaires sur la période 2025-2028 et le taux de distribution de dividende atteindre environ 25% du résultat net part du groupe. Jefferies anticipait seulement 18% pour ce dernier.

bioMérieux prévoit également une réduction 50% en valeur absolue en 2030 des émissions de gaz à effet de serre pour les scopes 1&2, par rapport à 2019.

La présentation de ce nouveau plan stratégique s'accompagne d'une croissance solide au premier trimestre. Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 6,6% à 965 millions d'euros. La croissance organique s'est élevée à 9,8%, dépassant le consensus de 7,2%. " La Biologie Moléculaire (38,6% du chiffre d'affaires) réalise au premier trimestre des ventes en croissance remarquable de 18% en données comparables", fait remarquer TP Icap Midcap.

bioMérieux a confirmé ses objectifs de ventes et de résultats opérationnels 2024, avec une croissance organique des ventes comprise entre 6% et 8%, et une progression du résultat opérationnel courant contributif d'au moins 10 % à taux de change constants.