Le veto opposé par la Commission européenne au rapprochement entre Alstom et Siemens permet à Bombardier d'échapper à la création d'un géant du ferroviaire deux fois plus gros que lui.

Il donne aussi au groupe canadien, qui fabrique également des avions, "une palette plus large d'options" sur ses stratégies, notamment en matière de fusions, commente Chris Murray, analyste pour AltaCorp à Toronto.

"Le besoin de consolidation dans le secteur n'a pas disparu", dit-il.

La Commission européenne a rejeté mercredi au nom de la concurrence le projet de fusion entre Alstom et Siemens visant à créer un champion européen du ferroviaire.

Paris et Berlin ont vivement critiqué un dénouement qui ravit en revanche les syndicats français mais aussi les investisseurs, puisque le titre Alstom a gagné mercredi plus de 4% en Bourse de Paris, l'une des plus fortes hausses de l'indice large parisien SBF 120

(Josephine Mason et Allison Lampert, Patrick Vignal pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, Siemens, Bombardier, Inc.