L'Ireland Strategic Investment Fund (ISIF), qui investit dans le pays pour soutenir la croissance économique mais détient également un portefeuille d'actifs internationaux liquides, a subi des pressions de la part du principal parti d'opposition, le Sinn Fein, pour qu'il se sépare de ces actifs.

Championne de longue date des droits des Palestiniens, l'Irlande s'est jointe le mois dernier à l'Espagne, à Malte et à la Slovénie pour franchir les premières étapes de la reconnaissance du statut d'État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Elle vendra des participations d'un montant total de 2,95 millions d'euros (3,20 millions de dollars) dans Bank Hapoalim BM, Bank Leumi-le Israel BM, Israel Discount Bank, Mizrahi Tefahot Bank Ltd, First International Bank et Rami Levi CN Stores, l'une des principales chaînes de supermarchés d'Israël.

"L'Agence nationale de gestion du Trésor (NTMA) m'a informé qu'elle avait décidé de se désengager de certains investissements du portefeuille global de l'ISIF dans des entreprises ayant certaines activités dans le territoire palestinien occupé", a déclaré M. McGrath dans un communiqué.

La décision sera mise en œuvre dès que possible au cours des prochaines semaines, a-t-il ajouté.

Le plus grand fonds souverain du monde, le fonds norvégien de 1 600 milliards de dollars, s'est désengagé au fil des ans de neuf entreprises israéliennes en raison de leurs activités dans les territoires palestiniens occupés.

Israël s'est emparé de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est - régions de la Palestine historique que les Palestiniens veulent doter d'un État - en 1967, et a depuis lors construit de vastes colonies juives en Cisjordanie.

Les Nations unies qualifient ces territoires d'occupés, ce qu'Israël conteste, et exigent le retrait des forces israéliennes.

(1 dollar = 0,9225 euro)