La Française des Jeux (FDJ) gagne 1,51% à 30,96 euros ce jour après la publication hier de solides performances au troisième trimestre 2022. L'opérateur de jeux d'argent et de hasard a publié un chiffre d'affaires en hausse de plus 12% à 592 millions d'euros. Pour la loterie, la progression du chiffre d'affaires (+14% à 478 millions d'euros) est portée par celle des mises (+11%) avec des mises tirage en hausse de 17%, à 1,62 milliard ainsi que des mises des jeux instantanés en croissance de 7%, à 2,37 milliards avec le succès des animations du portefeuille de jeux.

Néanmoins, le broker Kepler Cheuvreux reste sur à Conserver concernant la FDJ avec un objectif de cours à 37,50 euros eu égard au ralentissement anticipé au quatrième trimestre, et ce, même après les bons résultats  troisième trimestre.

"La tendance exceptionnellement positive des loteries (en partie grâce aux jackpots) a fait grimper le chiffre d'affaires de FDJ au troisième trimestre à 592 millions d'euros, soit 6% de plus que nos attentes, avec une performance seulement partiellement modérée par la tendance plus faible que prévu des paris sportifs. FDJ a relevé ses prévisions de "plus de +5%" à "plus de +8%" pour les ventes.", mentionne le broker dans sa note d'analyse.

Cette appréciation prudente vient appuyer celle faite par Deutsche Bank le 12 octobre, soit la veille de la publication des résultats trimestriels de l'opérateur. Deutsche Bank était aussi sur à Conserver concernant la FDJ e avait abaissé son objectif de bourse de 39 à 31 euros.

La FDJ indique que ses perspectives 2022 sont en amélioration par rapport aux prévisions de début d'année. La performance à fin septembre ressort supérieure aux prévisions du groupe, après notamment un premier semestre dont les résultats ont été amplifiés par une base de comparaison affectée par la crise sanitaire au 1er semestre 2021.

L'entreprise prévoit un chiffre d'affaires du second semestre en hausse de 6%.

Ainsi, sur l'ensemble de l'exercice, la FDJ anticipe dorénavant une hausse du chiffre d'affaires de plus de 8% et un taux de marge d'Ebitda de l'ordre de 24%. Elle visait auparavant une croissance de près de 5 % et un taux de marge d'Ebitda supérieur à 23,5 %.