Les "dark pools" sont des plates-formes de transactions alternatives qui permettent aux investisseurs d'opérer des transactions boursières de façon anonyme, les informations sur transaction n'étant communiquées qu'une fois celle-ci effectuée, ce qui diminue le risque de fuite sur les ordres en attente.

Il est notamment reproché à Credit Suisse d'avoir favorisé indûment certains traders, de n'avoir pas suivi les règles de fixation des cours et d'être resté flou sur le fonctionnement de Crossfinder vis-à-vis des investisseurs , poursuit le WSJ.

La banque helvétique négocie avec la Securities and Exchange Commission (SEC) et le procureur général de New York et un compromis pourrait intervenir dans les prochaines semaines.

Credit Suisse, la SEC et les services du parquet de New York n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter ces informations.

Le WSJ ajoute que l'amende serait la plus lourde jamais imposée à l'opérateur d'une plate-forme alternative et précise que les négociations peuvent encore échouer.

Le parquet de New York a déjà poursuivi Barclays l'an passé dans une autre affaire de "dark pool".

(Shivam Srivastava, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : EXCHANGE, Credit Suisse Group AG, Barclays PLC