Teleperformance a dévoilé un résultat net part du groupe de 312 millions d’euros en 2017, en progression de 46 %. Il a bénéficié de l’impact de la réforme fiscale américaine qui se traduit par un produit d’impôts de 131 millions d’euros. L’Ebita courant (résultat opérationnel courant) du spécialiste des centres d'appels a atteint 556 millions d’euros, en hausse de 35,9 %. Son taux de marge s’élève à 13,3 % contre 11,2 % en 2016, soit une progression de 210 points de base.

La progression est de 50 points de base par rapport à la marge en 2016 intégrant les activités de LanguageLine Solutions sur 12 mois (12,8 % pro forma).

Le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'est élevé à 4,180 milliards d'euros, en hausse de 14,6 %. Cette évolution est essentiellement due à un effet périmètre positif de + 282 millions d'euros provenant de la première consolidation de la société LanguageLine Solutions sur 12 mois, ainsi qu'un effet de change négatif de 72 millions d'euros. À données comparables, il a progressé de 9%.

Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale, qui se réunira le 20 avril 2018, de porter le dividende versé au titre de l'exercice 2017 à 1,85 euro par action contre 1,30 euro versé au titre de l'exercice 2016. Le dividende proposé correspond à un taux de distribution de 35 %, niveau stable par rapport à l'année dernière.

Evoquant ses perspectives, Teleperformance indique aborder l'année avec confiance. Il vise une croissance organique de chiffre d'affaires supérieure à 6 % et une nouvelle progression de la marge opérationnelle courante (Ebita courant) sur chiffre d'affaires pour atteindre au moins 13,5 % en dépit de la dépréciation du dollar par rapport à l'euro.

Teleperformance prévoit de maintenir une croissance organique de 6 % par an d'ici 2022. Parallèlement, le groupe poursuivra des acquisitions ciblées, notamment dans les activités " services spécialisés " à haute valeur ajoutée. L'objectif du groupe est d'atteindre un chiffre d'affaires au moins égal à 6 milliards d'euros en 2022.

Grâce à un impact positif sur les marges de la hausse de la contribution des services spécialisés qui devraient représenter une part de chiffre d'affaires d'au moins 20 %, combiné au bénéfice d'initiatives spécifiques pour améliorer la rentabilité, le groupe vise un résultat opérationnel courant au moins égal à 850 millions d'euros en 2022.