MILAN, 21 septembre (Reuters) - UniCredit, soucieuse d'améliorer sa gouvernance, a annoncé jeudi qu'elle proposerait à ses actionnaires de supprimer la limite de 5% fixée pour les droits de vote.

"Cet amendement alignerait la gouvernance d'UniCredit avec le principe de proportionnalité entre le système de vote et les capitaux investis, en ligne avec les meilleures pratiques internationales", déclare la banque dans un communiqué.

Jean-Pierre Mustier, nommé il y a un peu plus d'un an à la tête d'UniCredit avec pour mission de redresser la première banque italienne par les actifs, avait annoncé en décembre son intention d'améliorer la gouvernance.

La prochaine assemblée générale aura aussi à se prononcer sur une motion autorisant le conseil d'administration à proposer des nominations d'administrateurs.

Les actionnaires auront aussi à se prononcer sur la conversion obligatoire des titres d'épargne en actions ordinaires à hauteur de 3,82 actions ordinaires pour chaque titre d'épargne, avec un ajustement additionnel en numéraire de 27,25 euros.

UniCredit a ajouté qu'elle explorait la possibilité d'un retrait de ses actions de la Bourse de Varsovie à la suite de la cession de sa participation dans la banque polonaise Bank Pekao .

Des sources à Francfort ont rapporté mardi qu'UniCredit avait récemment exprimé au gouvernement allemand son intérêt pour une fusion sur le moyen terme avec Commerzbank, dont l'Etat allemand est actionnaire. (Francesca Landini, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Commerzbank, UniCredit SpA, Bank Pekao SA