L'an dernier, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) a accru son résultat net part du groupe de 25% en 2010 à 30 millions d'euros. L'année 2010 a été la plus froide depuis 1996, rappelle le groupe.

L'affectation du résultat n'a pas été précisée dans le communiqué.

Le fournisseur de chaleur et d'électricité, contrôlé par GDF Suez à 64,4% et par la Ville de Paris à hauteur de 33,5%, rappelle que l'an dernier, les volumes de chaleur vendus ont augmenté de 11% à 5.696 GWh, soit des ventes en hausse de 9% à 348 millions d'euros. Les puissances électriques facturées sont restées globalement stables. “Compte tenu de ventes d'électricité stables et de ventes au concédant en baisse de 11 % soit 7 millions d'euros, le chiffre d'affaires consolidé augmente de 5 % à 481 millions d'euros en 2010”.

“L'année 2010 a été la plus froide depuis 1996 avec une rigueur climatique marquée les mois d'hiver (janvier, février et décembre) et sur la demi-saison (avril et mai). La rigueur climatique de 2010 est supérieure de 16% à la moyenne de la rigueur climatique des 15 années précédentes”, commente la société.

“L'outil industriel de CPCU a répondu de manière satisfaisante à la demande”, indique le groupe.

Le résultat opérationnel courant (ROC) s'affiche d'ailleurs en hausse de 19% à 49 millions d'euros, soit une marge améliorée à 10,2% contre 8,9% un an plut tôt. “La marge sur énergie augmente de 14 millions d'euros en lien avec la hausse des volumes de chaleur vendue résultant de la rigueur climatique, la marge sur coûts fixes baisse de 8 millions d'euros en raison de la hausse des charges de maintenance et de concession”, indique CPCU.

Du côté du bilan, le montant des capitaux propres a atteint 204 millions d'euros en fin d'année dernière, à comparer avec une valorisation boursière actuelle de 160 millions environ.


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