La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) a terminé son 1er semestre 2010 sur un résultat part du groupe en hausse de 27% à 33 millions d'euros. Sur la période, son résultat opérationnel courant (ROC) gagne 24% à 50 millions, soit une marge correspondante de 19,1% contre 16,4% un an plus tôt. Principales raisons : une climatologie rigoureuse cet hiver et les travaux dans le cadre du tramway T3.

La CPCU, dont GDF Suez détient près des deux tiers du capital, rappelle que son chiffre d'affaires sur la période a augmenté de 7% à 262 millions d'euros. Les facturations de l'activité principale de Chaleur ont crû de 4% à 194 millions, quand l'Electricité a baissé de 7% à 38 millions en raison des prix du gaz.

“La rigueur climatique a été encore plus favorable en 2010 (1,15 de la moyenne des 15 dernières années) qu'en 2009 (1,07 de la moyenne des 15 dernières années) notamment marquée par la rigueur des mois d'avril et mai”, indique la CPCU. En conséquence, les ventes de Chaleur ont augmenté en volume de 6% à 3.763 GWh, contre 3.563 GWh en 2009.

De leur côté, les ventes de la troisième et dernière activité dite Concédant ont décollé de 76% à 30 millions d'euros grâce à la réalisation de la “canalisation structurante” dans le cadre des travaux du tramway T3 ceinturant Paris par le Sud/Sud-Est.

La hausse du bénéfice net part du groupe intervient en dépit d'une charge d'impôts sur les sociétés de 3 millions d'euros supplémentaires.

Avant charges financières et impôts, la marge brute d'autofinancement passe de 53 à 64 millions d'euros.


Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.