La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) fait état d'une baisse de 11% de son résultat net total du 1er trimestre 2011 à 24,09 millions d'euros. La relative douceur des températures observée sur la période a effectivement réduit les besoins de chauffage.

Sur le trimestre, les ventes du fournisseur de chaleur et d'électricité, contrôlé par GDF Suez à 64,4% et par la Ville de Paris à hauteur de 33,5%, ont baissé de 6% à 174,86 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant, qui plie de 12% à 36,08 millions, témoigne d'une marge en retrait de 22% à 20,6% sur un an.

En effet, la baisse de l'EBITDA de 8 millions d'euros est attribuée à celle des volumes de chaleur (- 13 %) et d'électricité (- 2%) vendus, conséquence d'une moindre rigueur climatique. En outre, un incident d'exploitation est survenu à la centrale de cogénération de Saint-Ouen.

De plus, la forte hausse du prix des énergies (+ 12 % en moyenne) est soulignée. Les coûts du fuel (+24%) et du charbon (+20%) ont vivement progressé, notamment en raison des troubles au Moyen-Orient et des inondations qui n'ont pas épargné les mines en Australie et Russie.

Du côté du bilan, les capitaux propres sont passés en trois mois de 206 à 238 millions d'euros à fin mars, chiffre qui se compare à une capitalisation boursière actuellement inférieure à 185 millions d'euros. Les dettes financières ont été réduites de 40 millions d'euros sur le trimestre.


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